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Retour au roller
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14 mars 2005

Grand fond : la course

Après un hiver froid et humide, on peut dire que le ciel nous était de notre coté pour ces championnats de France de grand fond 2005. En effet, nous avons eu la chance d’avoir un temps particulièrement ensoleillé avec très peu de vent ce qui donnait sur Samedi et Dimanche deux journées particulièrement agréables pour rouler.

C’est avec plus d’une demi heure de retard que la course de vétérans (Samedi AM) a débuté. La présentation sur la ligne de départ s’est faite dans l’ordre d’appel des concurrents, ordre établi par tirage au sort. Avec ma chance habituelle, j’ai cru au moment qu’on ne m’appellerait pas tant je fus appelé dans les derniers.

Après quelques rappels d’usage et consignes diverses, le départ a été donné dans le calme. J’ai pu me faufiler assez rapidement à une place raisonnable.

42 km, c’est long, il ne s’agissait pas de tout donner dans le premier des 8 tours prévus.

Très vite, un premier peloton s’est détaché devant, peloton composé de patineurs courant habituellement en équipe plus ou moins pro. J’ai pu me placer vers l’avant du deuxième peloton et à la fin du 2ème tour, j’avais réussi à maintenir ma position : la course s’annonçait sous un très bon jour.

Malheureusement, les choses allaient mal tourner rapidement. Le passage en ville allait m’être fatal. En effet, la route particulièrement défoncée à cet endroit m’a conduit à adopter un patinage très crispé et à la relance en sortie de virage (au niveau de la halle), une crampe m’a paralysé la jambe droite. Incapable de poser le pied au sol pendant quelques instants, j’ai dû lâcher le peloton et je me suis retrouvé seul. J’ai réussi à me décontracter suffisamment pour continuer la course, seul dans un premier temps, et à vitesse modéré car la crampe avait tendance à revenir lorsque l’effort était trop important.

J’ai fini par reprendre la roue d’un patineur qui m’avait rattrapé et dans son dos, j’ai pu récupérer et reprendre un rythme digne de ce nom.

A mi-course, ce fut le mal de dos qui manqua de me laisser sur place. Entre temps, j’avais repris une place dans un peloton et cela m’a permis de reprendre du courage : l’objectif était de terminer la course et je terminerai la course coûte que coûte.

Avec la fatigue, mon patinage est devenu très incertain. Au 7ème tour, après la montée, j’ai failli faire une chute fatale entraînant avec moi celui qui me suivait. Au moment de poser le pied au sol, j’ai eu l’impression de le poser dans du chewing-gum. J’ai été déséquilibré en avant, j’ai posé en catastrophe le deuxième pied devant, le premier est parti en arrière et je me suis rattrapé in extremis, je ne sais comment.

Bref, j’ai fini la course 40ème (sur 73) en 1h42mn. C’est une place honorable compte tenu des circonstances. Certes, j’ai pris un bon tour de retard sur le peloton de tête. Mais j’ai quand même prouvé que je pouvais reprendre la compétition sans être ridicule.

Je passe sur les problèmes d’organisation qui ont gêné au bon déroulement de la course, d’autres en parlent mieux que moi à cette adresse : http://www.rollerenligne.com/phpBB2/viewtopic.php?p=6514#6514

En conclusion : je suis globalement satisfait de cette course. Je suis également satisfait de mes roller car j’ai pu parcourir 42km (distance jamais réalisée depuis que j’ai repris le roller) sur un circuit en mauvais avec tout juste une petite ampoule à l’arrivée.

Le dimanche, je n'ai pas assisté aux épreuves des élites (70km), mais j'en ai profité pour me remettre en jambes en effectuant une douzaine de km dans mon lotissement : ça va, je ne suis pas trop cassé.

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